Glen David Brin est né en 1950 à Glendale (Californie). Passionné très tôt de science, il poursuit des études spécialisées qui le conduisent au grade de Bachelor of science (Caltech, 1973), puis, après un emploi-relais d'ingénieur de recherche, au grade de Master of Science (U C à San Diego) et pour finir au doctorat de physique spatiale (même université, 1981). Il trouve alors un emploi post-doctoral et enseigne la physique et l'écriture à San Diego (1982-1985). A ce stade, il paraît embarqué dans une carrière universitaire au moins aussi brillante que Gregory Benford . Seulement... il y a la science-fiction, qu'il aime encore plus que le maître d'Irvine; et qui - ne négligeons rien - lui apporte gloire et fortune. En 1980, juste avant son doctorat, il premier roman du cycle d'Élévation, qui en 1998 en est à son neuvième volume. Ce cycle raconte l'entrée de l'humanité dans une civilisation mulitigalactique vieille de plusieurs millions d'années ce qui n'exclut pas la transformation des dauphins et des chimpanzés en espèces intelligentes.

Pour les fans de S.F., ce fut une révélation : le deuxième volume du cycle emporta le prix Hugo, le troisième réussit la même performance. L'auteur se retrouve à l'abri du besoin et mit sa carrière universitaire en veilleuse.

Un de ses romans, Le Facteur (1985), fut adapté au cinémas par Kevin Costner. Un autre, Terre (1990), résume ses peurs et ses espoirs pour l'humanité : le futur proche autorise un solide optimisme, ce qui n'empêche pas notre planète de frôler une catastrophe aussi radical qu'inattendue. La jeune fille et les clones (1993) montres son intérêt pour la biologie et la médecine ; il est vrai qu'il venait de se marier avec le Dr. Cheryl Ann Brigham, qui lui donna trois enfants (1992-1996). Et quand les Killer B's (Benford, Bear, Brin) se partagèrent Le second cycle de Fondation, il était clair d'emblée que le roman le plus optimiste - Le triomphe de Fondation -revenait de droit à David Brin. C'est lui qui a eu le dernier mot.